CCASIRPs Transversales

30.03.2017 Déclaration CGT – Point n° 3

Nous regrettons un document présenté un peu pauvre, nous aurions souhaité un document au moins égal à celui de l’année précédente.

Nous aurions apprécié avoir plus de chiffres :

  • Du nombre total d’acte avec HSE ?
  • Du nombre de confirmation et d’infirmation, par les médecins conseil, sur les arrêts plus médicalement justifiés par MEDICA EUROPE ?

Le bilan 2016 montre encore une augmentation des contrôles.
L’année précédente vous nous signaliez qu’en 2015 le nombre de contrôles avait augmenté par rapport à 2014, mais qu’ils étaient bien inférieur à celui de 2013, et nous vous en informons, si vous n’étiez pas au courant, que 2016 c’est bien rapproché de 2013.
Que s’est-il passé, la direction vous a-t-elle tirez les oreilles?

Nous voyons bien là deux tendances:

1) Le rapprochement le plus possible du budget alloué et peu importe le nombre d’acte.
2) Les économies recherchées passeront par pas là.
Malgré une augmentation de 4,5% du nombre de contrôles, le pourcentage d’arrêt non médicalement justifiés reste très bas autour de 0,7%.
Ce qui confirme, depuis plusieurs années, que les arrêts ne sont pas du confort personnel mais le bien fondé des arrêts.
Sur la nouvelle disposition mise en place, contrôle médicale sur les horaires élargis. 55 contrôles médicaux en à peine 4 mois. Où est l’intérêt ?
Pour la CGT, nous sommes en total désaccord, les médecins traitant ne sont pas des charlatans mais des professionnels et ne distribuent pas de semaines supplémentaire de vacances aux salariés.
Les HSE sont justifié par la pathologie du malade et le besoin de n’avoir aucune restriction d’horaire pour pouvoir se soigner.
Cet arrêt prescrit par ce professionnel de la santé est validé par un médecin conseil.
Nous n’avons eu aucun renseignement sur le ou les critères qui vous poussent à contrôler médicalement tel malade plutôt qu’un autre sur ces arrêts ? Aucun renseignement sur la manière de MEDICA EUROPE pour procéder aux contrôles ?
Il nous a été rapporté que cette entreprise spécialisé envoie de simple courrier avec une date et une plage horaire de passage, pour exemple 8h à 17h ?
Cela va à l’encontre des HSE, si un médecin prescrit un horaire libre c’est pour le bien du malade et pour un meilleur traitement de sa maladie. Des plages horaires aussi denses ne peuvent que nuire au malade et l’empêcher de se soigner au mieux.
Nous aurions voulu également les chiffres sur le nombre d’arrêts non médicalement justifiés sur ces 55 contrôles ?
Comme chaque année nous constatons que les départements BUS et SEM subissent le management mis en place contre l’absentéisme.
Deux métiers durs et dégradés, machiniste et animateur agent mobile, fortement exposé, par leurs relations client, aux maladies et très éprouvés psychologiquement.
Le département BUS, les plus gros effectifs avec environs 16000 agents qui représente ~ 25% des effectifs total de l’EPIC.
On peut donc comprendre qu’ils y subissent plus de contrôle puisque logiquement il doit avoir plus d’arrêt, mais avec plus de 63 % des contrôles réalisé, c’est un acharnement.
Un message que nous nous permettons de vous dire et que vous devriez faire passer aux différents départements, surtout à BUS et SEM.
«AMELIOREZ LES CONDITIONS TRAVAIL ET FAITE PASSER LA SANTE D’ABORD»
Sur la répartition des contrôles par département, la CGT aurait souhaitée avoir l’ensemble des départements.
Nous déplorons également l’augmentation du nombre de décision de reprise à l’issue d’un contrôle médicale (1456) 4.5% de plus par rapport à 2015 (1023) qui avait déjà énormément augmenté par rapport à 2014 (424).
Une fois n’est pas coutume, nous allons reparler de l’entreprise privée qui s’est spécialisée dans le domaine du contrôle MEDICA EUROPE.
Nous avons commencé par dire une entreprise, car une entreprise privée est faite pour faire du chiffre d’affaire.
363000 euros donné en 2016, 21,75% de plus que 2015.
Pour la CGT nous trouvons ça malsain d’enrichir une société privée sur le dos des malades.
C’est pour cette raison que nous rééditons notre demande à la RATP et la CCAS de dénoncer le contrat, afin de recruter en lieu et place des agents statutaires qui seront, eux, bien fondés à assurer les contrôles au sein de notre régime spécial.
Et n’oubliez pas «  AMELIOREZ LES CONDITIONS TRAVAIL ET FAIRE PASSER LA SANTE D’ABORD » merci de votre attention.

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