» Après le 29 septembre, un Gouvernement aux abois : monter l’intensité de la mobilisation s’impose ! «
Cela fait plus de 15 jours que les raffineries sont à l’arrêt compte tenu que les Directions ne répondent pas aux revendications salariales des travailleurs.
Le Gouvernement a annoncé la réquisition des salariés grévistes qui exercent leur droit constitutionnel.
Donc, face aux revendications des salariés, portées par leurs représentants syndicaux, le Gouvernement choisit la répression des travailleurs plutôt que de faire pression sur le patronat, notamment sur le PDG de Total, qui s’était augmenté de 52 % en 2021, soit une rémunération et avantages de 5,9 millions d’euros par an. A cela s’ajoute, malgré la situation géopolitique actuelle, des résultats financiers de TotalEnergies qui explosent.
L’entreprise TotalEnergies dispose largement des capacités financières pour répondre aux revendications totalement légitimes.
Comme partout, les prix s’envolent et les salaires stagnent parce que le Gouvernement cherche à faire payer aux travailleurs, aux personnes privées d’emploi, aux étudiants et aux retraités, une énième crise du capital. Il préfère financer, entre autres, un budget militaire sans précédent au prétexte de l’instabilité mondiale. Rappelons que c’est le capital lui-même qui a produit cette situation. La lutte menée actuellement par les raffineurs dans le pays est sur la même base que les revendications de la CGT-RATP,
1ère organisation syndicale à la RATP.
Convaincue que la question d’une convergence des luttes est le meilleur moyen d’agir pour nos salaires, pour la paix et nos libertés, la CGT-RATP travaille d’ores et déjà à créer les conditions d’une riposte à la hauteur des attaques. Les provocations, d’une Direction et d’un Gouvernement déconnectés des préoccupations des travailleurs, n’ont que trop duré.
Paris, le 12 octobre 2022
2022 10 12 COMMUNIQUE DE PRESSE CGT-RATP