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RER B : coopération OUI, concurrence NON !

boutons oui nonLa CGT-RATP et la CGT-T2C se sont rencontrées le 11 juin 2012 à Clermont-Ferrand afin d’aborder la question du transport public, notamment face à l’ouverture à la concurrence dans une période où les besoins de transports collectifs croisent de manière exponentielle et où les financements publics peinent à répondre aux besoins des populations comme des collectivités locales.
Cette initiative, qui a permis aussi de partager notre savoir en termes de maintenance, s’inscrit aussi dans la volonté de dépasser les relations de concurrence que se mènent nos entreprises respectives et vise à déterminer de nouvelles perspectives de coopération porteuse d’assurances dans les domaines de l’emploi, des conditions de travail et des salaires.
Après plusieurs mois de luttes, en particulier contre l’entrée de RATP-DEV (une des filiales de la RATP contrôlée à 100 % par elle) au capital des transports en commun de Clermont-Ferrand (T2C), les salariés, avec la CGT, ont réussi à imposer à l’Autorité Organisatrice Clermontoise, le SMTC (syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise), la création d’une Régie EPIC, préservant ainsi les intérêts des usagers, des salariés et du service public des appétits financiers des grands groupes de transport.
Cette expérience inspirera sans aucun doute les agents de la RATP pour la défense de l’entreprise publique de service public qu’est la RATP et imposer d’autre choix. Cela s’inscrit aussi dans la lutte que mène actuellement la CGT-RATP contre les mises en appel d’offres et la tentative de «privatisation» de certaines lignes d’autobus aujourd’hui exploitées par l’EPIC RATP tels TZen 3 et TZen 5, ou contre une filialisation du RER B par le biais d’un GIP.
La RATP et T2C sont des entreprises publiques « intégrées » (ingénierie, exploitation, maintenance). Cela doit être préservé et renforcé, c’est d’autant plus important que cela est gage de qualité et de sécurité du transport public au service des populations.
Cette « intégration » comme notre rencontre marquent la volonté d’un travail en commun, notamment autour du mode tramway et plus précisément sur les problématiques Translohr.
Les directions d’entreprises publiques, ou à capitaux publics, et les Autorités Organisatrices seraient bien inspirées d’engager des coopérations, plutôt que de se jeter dans une logique de prédation et de concurrence où les salariés, comme les usagers, ont tout à perdre. De ce point de vue, la création d’un pôle public de transport public représente une alternativecrédible revendiquée par toute la CGT.

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