Après la chute du gouvernement, Il n’y aura pas de stabilité sans justice sociale !
Lundi 8 septembre, une large majorité de députés a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de François Bayrou, du fait de l’injustice de son projet de budget.
Une situation inédite dans le pays est le résultat de la stratégie d’Emmanuel Macron et du patronat qui préfèrent fragiliser les institutions plutôt que de changer de politique.
La CGT appelle le Président de la République à cesser sa stratégie de passage en force et à tirer des leçons de l’impasse dans laquelle il s’est enfermé. Son obstination et celle du patronat mettent aujourd’hui en danger notre pays d’un point de vue social, économique et géopolitique. Les licenciements et les inégalités explosent, les Services publics sont à l’os et la colère sociale est immense. Pas question de changer le casting pour garder la même politique !
- La justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’action, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu.
- L’abrogation de la dernière réforme des retraites, 1ère étape pour gagner la retraite à 60 ans et une sécurité sociale répondant aux besoins.
- Le financement de nos Services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures de transports et notre politique culturelle.
- L’augmentation des salaires, des pensions, des minimas sociaux et l’égalité F/H.
- La réindustrialisation, y compris pour fournir notre secteur des transports publics, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements…
Chacun de ces points nous concerne à la RATP pour la prise en charge et la sécurité des usagers de notre Service public, mais ils sont aussi des garanties d’avenir pour nos emplois, pour ne pas dégrader nos conditions de travail et de vie, pour un départ en retraite en bonne santé…
C’est donc maintenant qu’il faut se mobiliser pour gagner la réponse aux exigences sociales. Cette journée de mobilisation est un tremplin pour la prochaine du 18 septembre, dont l’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives à la RATP appelle à faire grève et à manifester, comme partout en France.
La CGT-RATP appelle les travailleuses et les travailleurs à s’emparer massivement de l’appel intersyndical du 18 septembre pour faire entendre leurs revendications !
La chute du gouvernement Bayrou le confirme : les travailleuses et les travailleurs sont en position de force !
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