Rassemblement du 10 octobre : Retraites, on lâche rien !
Pascal Joly, Secrétaire général de l’Union Régionale CGT d’Ile de France : La CGT Île-de-France, se félicite de l’organisation de ce rassemblement unitaire, qui se situe dans un processus de mobilisation ponctué par une manifestation et un rassemblement le 15 octobre à proximité de l’assemblée nationale.
Nous sommes ici pour réaffirmer que nous ne voulons toujours pas de cette contre-réforme des retraites qui se situe dans le prolongement de la loi Fillon de 2010 que nous avons combattu à l’époque.
Elle en aggrave même les effets les plus négatifs comme l’allongement de la durée de cotisation.
Mais, contrairement à ce que certains voudraient laisser penser, nous ne sommes pas seulement un front du refus. La CGT a fait des propositions constructives de financements alternatifs à ceux qui nous sont proposés aujourd’hui. Les adopter supposant du courage politique. Ce qui semble faire défaut au gouvernement aujourd’hui.
Mais, il ne s’agit pas exclusivement d’un manque de courage, il s’agit de choix politique assumés ! Toujours plus pour le MEDEF et les grands actionnaires. Ce gouvernement se dit soucieux de l’égalité homme/femme. Et bien, la CGT leur propose une mesure qui s’attaquerait résolument à l’une des premières inégalités, celle des salaires. Cette seule mesure, permettrait, non seulement de travailler réellement dans le sens de l’égalité mais aussi permettrait de faire rentrer 10 milliards d’euros dans les caisses de retraites. Mais pour cela, il faut oser affronter la finance, les actionnaires du CAC et le syndicat des patrons qu’ est le MEDEF. Je le dit sans aucune hésitation, si le gouvernement faisait ce choix, il pourrait compter sur le soutien sans faille de la CGT d’Île-de-France. Cette simple mesure permettrait de faire d’une pierre deux coups !
– D’en finir avec l’un des aspects les plus criants en matière d’inégalité homme/femme,
– De dégager des financements pour les caisses de retraites et pour la Sécurité Sociale, aujourd’hui dans le collimateur du MEDEF, le syndicat des patrons et actionnaires. A condition, que le gouvernement ne fasse pas encore cadeau des cotisations sociales dégagées au patronat !
Fort du mouvement et de la dynamique crée, il pourrait aussi revenir sur 20 ans de régression constante en matière de retraite depuis la contreréforme BALADUR ! Ce que la CGT demande avec insistance, car cela provoque des dégâts immense sur le niveau de vie des retraités. Il y en a qui aujourd’hui, selon l’expression populaire, tirent le diable par la queue. On essaye tous les jours de culpabiliser les salariés en leur faisant croire que tous les matins quand ils se rendent à leur travail, ils coutent cher à leurs patrons ! Nous affirmons nous, que c’est leur travail qui est à l’origine de la création de richesses. C’est le fameux dogme idéologique du coût du travail. Alors, au nom de la CGT, je fais une proposition. Organisez des débats dans les médias audiovisuels, ou dans la presse écrite, sur la question du coût du capital. Je prends l’engagement que nous nous rendrons disponibles pour y participer ! Et nous verrons à l’occasion ce qui coûte le plus cher : le travail des salariés ou bien les sangsues de la finance !
Casse du code du travail avec l’ANI du 11 janvier, retraites, travail du dimanche et de nuit, déréglementation tous azimut, maintenant la sécurité sociale, et après quoi ?
Ils iront aussi loin qu’ils le pourront ! Ils ont la prétention de tout passer au hachoir du recul de civilisation.
Leur appétit vorace n’a qu’une limite ! Celle de notre force collective en mouvement. Alors, nous allons continuer, car nous ne sommes pas de ceux qui capitulent. Ce n’est pas dans notre démarche syndicale. Le 15 octobre doit être une grande journée de mobilisation qui aura des prolongements. L’Union Régionale CGT va lancer une grande campagne pour l’augmentation des salaires, du SMIC avant tout, mais aussi de tous les salaires et des pensions. C’est vital pour un nombre croissant de salariés et de retraités.
Hier, il parait que certains députés se sont trompés au moment du vote, et que par le plus heureux des hasards, le report de la revalorisation annuelle des retraites de 6 mois, prévues par le gouvernement, a été repoussée. Et bien, messieurs les députés, je pense que cette démarche devrait vous inspirer pour le vote final du 15 octobre sur l’ensemble de la loi. Si d’aventure, vous vous trompiez de vote ce jour-là, nous ne serions pas regardant, et nous ne vous ferions pas de reproche quant à votre assiduité. Vous aurez contribué à repousser cette contre-réforme contre le monde du travail, et ce jour-là, seul le résultat comptera pour les salariés ! Et comme on le dit souvent, l’erreur est humaine ! Vous sortirez ainsi par la grande porte de l’histoire !
Alors, dans l’unité aujourd’hui, dans l’unité le 15, et dans l’unité après, c’est ce à quoi nous travaillerons sans relâche à l’Union Régionale CGT d’Île-de-France.
Nous sommes ici pour réaffirmer que nous ne voulons toujours pas de cette contre-réforme des retraites qui se situe dans le prolongement de la loi Fillon de 2010 que nous avons combattu à l’époque.
Elle en aggrave même les effets les plus négatifs comme l’allongement de la durée de cotisation.
Mais, contrairement à ce que certains voudraient laisser penser, nous ne sommes pas seulement un front du refus. La CGT a fait des propositions constructives de financements alternatifs à ceux qui nous sont proposés aujourd’hui. Les adopter supposant du courage politique. Ce qui semble faire défaut au gouvernement aujourd’hui.
Mais, il ne s’agit pas exclusivement d’un manque de courage, il s’agit de choix politique assumés ! Toujours plus pour le MEDEF et les grands actionnaires. Ce gouvernement se dit soucieux de l’égalité homme/femme. Et bien, la CGT leur propose une mesure qui s’attaquerait résolument à l’une des premières inégalités, celle des salaires. Cette seule mesure, permettrait, non seulement de travailler réellement dans le sens de l’égalité mais aussi permettrait de faire rentrer 10 milliards d’euros dans les caisses de retraites. Mais pour cela, il faut oser affronter la finance, les actionnaires du CAC et le syndicat des patrons qu’ est le MEDEF. Je le dit sans aucune hésitation, si le gouvernement faisait ce choix, il pourrait compter sur le soutien sans faille de la CGT d’Île-de-France. Cette simple mesure permettrait de faire d’une pierre deux coups !
– D’en finir avec l’un des aspects les plus criants en matière d’inégalité homme/femme,
– De dégager des financements pour les caisses de retraites et pour la Sécurité Sociale, aujourd’hui dans le collimateur du MEDEF, le syndicat des patrons et actionnaires. A condition, que le gouvernement ne fasse pas encore cadeau des cotisations sociales dégagées au patronat !
Fort du mouvement et de la dynamique crée, il pourrait aussi revenir sur 20 ans de régression constante en matière de retraite depuis la contreréforme BALADUR ! Ce que la CGT demande avec insistance, car cela provoque des dégâts immense sur le niveau de vie des retraités. Il y en a qui aujourd’hui, selon l’expression populaire, tirent le diable par la queue. On essaye tous les jours de culpabiliser les salariés en leur faisant croire que tous les matins quand ils se rendent à leur travail, ils coutent cher à leurs patrons ! Nous affirmons nous, que c’est leur travail qui est à l’origine de la création de richesses. C’est le fameux dogme idéologique du coût du travail. Alors, au nom de la CGT, je fais une proposition. Organisez des débats dans les médias audiovisuels, ou dans la presse écrite, sur la question du coût du capital. Je prends l’engagement que nous nous rendrons disponibles pour y participer ! Et nous verrons à l’occasion ce qui coûte le plus cher : le travail des salariés ou bien les sangsues de la finance !
Casse du code du travail avec l’ANI du 11 janvier, retraites, travail du dimanche et de nuit, déréglementation tous azimut, maintenant la sécurité sociale, et après quoi ?
Ils iront aussi loin qu’ils le pourront ! Ils ont la prétention de tout passer au hachoir du recul de civilisation.
Leur appétit vorace n’a qu’une limite ! Celle de notre force collective en mouvement. Alors, nous allons continuer, car nous ne sommes pas de ceux qui capitulent. Ce n’est pas dans notre démarche syndicale. Le 15 octobre doit être une grande journée de mobilisation qui aura des prolongements. L’Union Régionale CGT va lancer une grande campagne pour l’augmentation des salaires, du SMIC avant tout, mais aussi de tous les salaires et des pensions. C’est vital pour un nombre croissant de salariés et de retraités.
Hier, il parait que certains députés se sont trompés au moment du vote, et que par le plus heureux des hasards, le report de la revalorisation annuelle des retraites de 6 mois, prévues par le gouvernement, a été repoussée. Et bien, messieurs les députés, je pense que cette démarche devrait vous inspirer pour le vote final du 15 octobre sur l’ensemble de la loi. Si d’aventure, vous vous trompiez de vote ce jour-là, nous ne serions pas regardant, et nous ne vous ferions pas de reproche quant à votre assiduité. Vous aurez contribué à repousser cette contre-réforme contre le monde du travail, et ce jour-là, seul le résultat comptera pour les salariés ! Et comme on le dit souvent, l’erreur est humaine ! Vous sortirez ainsi par la grande porte de l’histoire !
Alors, dans l’unité aujourd’hui, dans l’unité le 15, et dans l’unité après, c’est ce à quoi nous travaillerons sans relâche à l’Union Régionale CGT d’Île-de-France.