La relaxe des 8 ex-Goodyear est cruciale pour tous les salariés, même à la RATP.
A l’appel de toute la CGT, ce Jeudi 4 février sera une grande journée de mobilisation qui va bien au-delà d’un large élan de solidarité du monde du travail pour les ex-Goodyear. Ils ont été scandaleusement condamnés à de la prison ferme pour des faits datant de 2014 et faisant suite à une vive réaction à l’annonce d’un plan social qui entérinait une nouvelle vague de licenciements de masse dans leur entreprise.
Dans cette décision du parquet, dont ce dernier n’a pas pris en compte le retrait des plaintes déposées à l’époque, est un choix politique répressif contre les droits et libertés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats.
Ce sont les fondements mêmes de notre démocratie qui sont atteints lorsque les libertés syndicales sont attaquées avec une telle violence. Pour la première fois depuis un demi-siècle, un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prisons fermes contre des syndicalistes.
Cette décision est aussi un choix politique pour accompagner l’ensemble des lois enregistrant des reculs sociaux et démocratiques d’une grande ampleur.
Même si ce n’est pas de prison ferme dont il s’agit, nous avons aussi à la RATP à traiter des sanctions qui se multiplient et se durcissent. C’est particulièrement le cas dans les secteurs de l’entreprise où la Direction, sous couvert des perspectives d’ouverture à la concurrence, tente « de mettre au pas » toute contestation sociale. C’est ainsi le cas dans la dernière période à BUS et à la Maintenance.
La CGT-RATP se mobilise afin de combattre cette politique répressive et nous engageons toutes les initiatives nécessaires pour y mettre un terme.