Actualités

Attaque contre le droit de grève !

wb_642C81510547404FB9A3A4E5AE04EF9ALes syndicats CGT, UNSA, SUD, CFDT et FO de la RATP s’opposent avec la plus grande force et la plus grande détermination à l’instauration de nouvelles mesures qui, sous couvert d’encadrer le droit de grève, n’ont qu’un objectif : rendre impraticable un droit constitutionnel !
En passant outre la demande commune de nos syndicats de suspendre le processus de modification réglementaire interne à l’entreprise concernant les nouvelles modalités de participation à la grève et sans même attendre de réponse du nouveau gouvernement interpellé sur le sujet (la réponse se fait attendre…), la Direction de la RATP met en place une procédure qui soumet l’usage du droit de grève à un imbroglio de procédures le rendant inutilisable et l’enferme dans une logique purement répressive.
Une des nouvelles dispositions vise à ce que les agents grévistes déclarent dorénavant leur reprise du travail et ce, au moins 24 heures à l’avance… C’est stupide !
En effet, comment expliquer aux usagers, au STIF, etc… qu’un gréviste qui décide de reprendre son travail, par exemple le mardi à 10 h, ne pourra en réalité le reprendre que 24 heures plus tard, soit le mercredi à 10 h ?…
Au souhait du précédent gouvernement et de la précédente majorité parlementaire de remettre en cause, une nouvelle fois, le droit de grève, vient s’ajouter l’ineptie d’un dispositif qui paralyse non seulement les salariés mais aussi et surtout les usagers et le service public.
A l’époque dans l’opposition, nous demandons au gouvernement actuel et à la majorité parlementaire de revenir sur cette mesure dont l’inefficacité n’a d’égale que la volonté politique de bâillonner l’expression du mécontentement des salariés !

LE HASARD N’EXISTE PAS….

A l’heure où la Direction de la RATP accélère les réformes qui déstructurent l’entreprise, le service rendu aux usagers et noircit l’avenir des agents, par la mise en place très réactive de cette nouvelle disposition, elle entend ainsi tenter d’étouffer toutes contestations !
Pour nos organisations syndicales, la meilleure manière d’éviter un conflit social, une grève, c’est avant tout de veiller à la qualité du dialogue social et surtout répondre aux revendications des salariés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Phone
Email
Messenger
Messenger
Phone
Email