C’est dans un contexte de crise sans précédent que vont se dérouler les négociations salariales 2012. Enfin crise, pas pour tout le monde. Certainement pas pour les grandes entreprises cotées en bourses qui ont réalisées 82 milliards de bénéfices en 2011.
Non plus pour la RATP qui en 2011, a augmenté de 60 millions son résultat par rapport à 2010. La crise c’est uniquement pour ceux qui vont payer les mesures drastiques imposées par le couple MERKOSY. Celles qui seraient indispensables pour sortir le pays de la crise.
Le plan compétitivité emploi (flexibilité de l’emploi des salaires) vient s’ajouter à la TVA sociale qui verrait passer la TVA de 19.6 à 21.2% après celle de 5.5% déjà passée à 7%. Une mesure totalement injuste et inefficace car elle verra inévitablement notre pouvoir d’achat fortement diminuer.