STOP carence ! CGT, UNSA, SUD et CFE-CGC
Le jeudi 21 décembre 2017, la Direction de la RATP a reçu les organisations syndicales représentatives à RATP : CGT, UNSA, SUD et CFE-‐CGC afin de les informer sur les conséquences de l’instauration, par le Gouvernement, d’une journée de carence à la RATP lors de tout arrêt maladie, dès le 1er janvier 2018.
Tandis que les salariés RATP en CDI, de ce fait rattaché au régime général de la Sécurité Sociale pour leur protection sociale, voient leurs trois jours de carence légaux intégralement pris en charge par l’Entreprise,
Tandis que plus des deux-‐tiers des salariés français bénéficient de la prise en charge des trois jours de carence imposés par le régime général,
La Direction de la RATP fait le choix de faire supporter ce recul social aux agents sous statut, sans même chiffrer une solution alternative, travailler sur des hypothèses de prises en charge ou de compensation, comme l’amélioration de notre contrat de Prévoyance HUMANIS par exemple !
Nos quatre organisations syndicales ont exprimé leur colère vis-‐à-‐vis d’un choix politique pénalisant pour les agents et leur incompréhension du fait qu’il est démontré que dans le secteur privé ce dispositif ouvre à des arrêts de travail de plus longue durée…
Pour rappel, le taux d’absentéisme pour maladie en France est équivalent à 16,6 jours pour les salariés dans le privé. Il est de 29,55 jours pour les salariés du transport… Il est « seulement » de 10,59 jours pour les agents de la RATP !
Il nous a été indiqué qu’aucune discussion supplémentaire avec les organisations syndicales représentatives n’aurait lieu sur le sujet… fin de toute discussion aussi sur la recherche de solutions !
La CGT, l’UNSA, SUD et la CFE-‐CGC n’entendent pas en rester là et ont déposé immédiatement une alarme sociale auprès de la Direction Générale, première étape de notre opposition totale à cette décision politique du gouvernement et à l’application qui en serait faite au sein de notre entreprise !
Paris, le 22 décembre 2017